mardi 8 décembre 2015

Chronique : Blackwood, le pensionnat de nulle part de Lois Duncan


Résumé :
A l’instant où elle pose les yeux sur l’imposant manoir gothique de Blackwood, le pensionnat où elle va passer l’année, un sentiment d’angoisse s’empare de Kit. Comme si un vent glacé traversait son cœur à chaque pas effectué vers la porte. Comme s’il y avait quelque chose de maléfique à l’intérieur des murs du pensionnat, perdu au milieu de nulle part. Lorsque d’étranges phénomènes viennent perturber son quotidien et que les trois autres pensionnaires se mettent à développer des talents artistiques incroyables, le malaise de Kit ne fait que s’intensifier. Hantée par une mélodie de piano, elle devient somnambule et aperçoit d’étranges silhouettes dans les couloirs sombres. Bien décidée à mener l’enquête, Kit découvrira que certains secrets feraient mieux de rester enfouis… car ils dépassent tout ce que la raison peut appréhender.

Mon avis :
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en entamant ce livre. Un pensionnat, ça me plaisait beaucoup, comme idée. Surtout que l'ambiance était un peu sombre, un peu étrange. 
J'ai tout de suite pensé qu'il allait se passer plein de choses incroyables. 
Mais j'ai été déçue. 
D'abord, on tourne les pages et à peine commencé, on est déjà à la 50ème à cause des phrases espacées et des grands blancs entre les chapitres. A partir de là, on sait que tout va se dérouler très vite, sans que l'on aille au fond des choses. 
Et ça ne manque pas. 
On frôle un contexte paranormal, on effleure des évenements glaçants, et pourtant, jamais nous n'allons nous plonger entièrement dans l'histoire. 

Les personnages sont également très peu ébauchés. 
Kit, l'héroïne, est décrite comme franche et courageuse, mais je n'ai pas eu cette impression à la lecture. D'ailleurs, à un moment, elle veut fuir le pensionnat mais ne va pas le faire car elle n'a pas son téléphone portable. 
Ruth est le stéréotype de l'intello, mais elle est tellement antipathique que je n'ai pas réussi à l'apprécier. 
Sandy était totalement invisible. 
Jules est rapidement passé de love interest à rien du tout, sauf à la fin pour un mini rôle, alors qu'il sort de nulle part. 
Lynda était ma préférée. J'ai eu mal au coeur pour elle parce que c'est l'amie de Ruth et elle se fait traiter comme la dernière des imbécile. Super stéréotypée, la blonde riche sans cervelle, j'ai néanmoins eu de la pitié pour elle, surtout que ce qu'il lui arrive au pensionnant n'est pas très réjouissant :/ 

En résumé, malgré un fond assez intéressant, je n'ai pas réussi à apprécier cette histoire. Peut-être suis-je trop vieille pour le public visé ? Je ne sais pas. Mais ce livre a été une grosse déception. 
Je voulais de l'action et du suspense, je n'ai trouvé ni l'un ni l'autre :(

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