lundi 19 octobre 2015

Chronique : Young Elites, de Marie Lu


Résumé Adelina a survécu à l'épidémie qui a ravagé son pays.
D'autres enfants, comme elle, ont survécu, la maladie laissant sur leur corps d'étranges marques. Les cheveux d'Adelina sont passés de noir à argenté, ses cils sont devenus blancs et une cicatrice barre la moitié gauche de son visage. Son père voit en elle une malfetto, une abomination, une disgrâce pour son nom et sa famille, synonyme de malédiction. Mais la rumeur dit que les survivants ont gagné davantage que des cicatrices : ils auraient acquis de mystérieux super-pouvoirs. Et, bien que leur identité demeure secrète, ces survivants ont déjà un nom : les Elites.

Mon avis : Adelina est une jeune fille qui, comme souvent dans le YA, est très belle. Issue d'une famille riche, elle aurait dû être la fierté de son père, mais une épidémie a ravagé le pays et elle se retrouve défigurée. La loose. Parce que sa soeur, elle, est toujours superbe. Adelina va donc développer une jalousie dégoûtante pour la pauvre petite. Ce côté là, je ne l'ai pas aimé chez notre héroïne. 
Mais la méchanceté de son père va la forcer à prendre son destin en main et à s'enfuir de chez elle, pour échapper à un mariage forcé. 
C'est là qu'elle va découvrir ses pouvoirs. 
Alors, à partir de là, le livre aurait pu prendre un tournant fantastique et passionnant, sauf que l'auteure a choisi de se tourner vers l'apprentissage très, très lent d'Adelina en compagnie d'autres Elites. 
Au lieu de pénétrer tranquillement dans ce monde qu'elle a créé, on se retrouve spectateur ennuyé par la longueur des événements
Et je ne parle même pas des choix stupides de l'héroïne et qui conduiront à des drames qui auraient pu être évités. 
Au niveau des personnages secondaires, je me suis pris d'affection pour la petite soeur, qui se retrouve, malgré elle, le souffre-douleur émotionnel d'Adelina. 
Je vais être franche, j'ai oublié les trois-quarts de ce roman et des personnages une fois le livre refermé. 
Tout ce que je me souviens, c'est de la relation légèrement malsaine de la Reine avec le petit jeune de sa garde. Cet homme, a, par ailleurs, un sacré problème psychologique...

Mais pour moi, la plus grande faiblesse de ce livre, reste le style scolaire et trèèèèès haché de l'auteur. 
En effet, la quasi totalité du livre est composée de phrase ultra simplistes : sujet-verbe-complément qui m'ont tellement coupé dans ma lecture que je n'ai jamais réussi à plonger dans l'univers. 
Et c'est dommage, parce qu'il a des qualités non négligeables. Je suis vraiment restée à l'extérieur du début à la fin. 

Bref, après la déception de Prodigy, je pense que Marie Lu n'est pas une auteure que je continuerais à suivre :( 
Ci-dessous, quelques exemples de ces phrases hachées dont je vous parle : 



4 commentaires:

  1. Oui, c'est très haché comme style pff.

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  2. Ma soeur a beaucoup apprécié cette lecture. Je pense que ça vient du style de l'auteure, on aime ou on aime pas ^^ L'univers m'interesse beaucoup mais pour le moment ce n'est pas une priorité ^^

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  3. C'est vrai que c'est haché, mais ça peut aussi donner un certain rythme, je trouve que les phrases courtes, donnent un côté haletant !

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  4. Olalala j'aime pas du tout le style haché et pourtant ce roman me plaisait :(.

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