mardi 3 mars 2015

Chronique : Les vampires Scanguards 1 de Tina Folsom



Résumé :
Samson, le vampire célibataire, ne peut plus la lever. Même son psy ne sait pas comment l’aider. Mais tout change lorsque Delilah, la belle mortelle et audit, tombe dans ses bras après ce qui ressemble à une banale agression. Soudain, les problèmes physiques du vampire s’évanouissent, du moins tant que Delilah se trouve dans ses bras.

Les scrupules du vampire de mettre Delilah dans son lit disparaissent lorsque son psy avance qu’il s’agit de l’unique façon de résoudre son problème. Pensant que tout ce dont il a besoin est de quelques heures en sa compagnie, Samson se laisse tenter par une nuit de plaisir et de passion.

Cependant, une autre agression contre Delilah et un cadavre plus tard, et voilà Samson qui se retrouve à jongler avec de nouveaux problèmes : non seulement tenter de cacher le fait qu’il est un vampire mais également découvrir les secrets de la jeune femme concernant une personne qui lui veut du mal.

Attention, spoilers !

Chronique :

Je vous l'avoue tout de suite, j'ai longtemps hésité avant de me lancer dans ce livre parce que :
1) le héro s'appelle Samson
2) L'héroïne s'appelle Delilah
LOL!
Mais voilà, vous connaissez ma passion pour la romance paranormale (bon peut-être ne la connaissiez-vous pas, mais maintenant, c'est fait :D ) alors je ne pouvais pas passer à côté de cette série appréciée plus longtemps.
Heumf, j'aurais probablement dû m'abstenir.
Contrairement à mes Milady adorés, nous sommes loin de la bit-lit, de l'urban fantasy de base où nous avons une part de romance élaborée d'un côté, et de l'enquête/suspense de l'autre.
Ici, nous sommes vraiment dans la romance paranormale de base. Un coup de foudre, un coup de...'fin voilà quoi, un petit fil conducteur où la belle mortelle de Samson (roh le jeu de mot de ouf!) doit être sauvé, et on a un livre.
Non, je ne suis pas injuste envers cette série! Non, non, non, je ne suis pas vache! (je suis chat en signe astrologique chinois, vous voyez!) J'aime bien les petites romances sans prétention, moi aussi. J'aime bien me faire emporter par des histoires d'amour toutes simples, grand coeur d'artichaut que je suis. Mais là, c'était juste pas pour moi. Parce qu'au delà de l'intrigue simpliste, ce roman était surtout beaucoup trop vulgaire et expéditif. D'ailleurs, en plein milieu du bouquin j'ai été prise d'un énorme fou rire parce que je me suis dit "oh mais c'est pas vrai, encore une scène de sexe! Il y en a à toutes les pages!" et pour vérifier, j'ai ouvert mon livre n'importe où et...Bien sûr, ça copulait dans tous les coins :p Juste pour vous dire, si on enlèves toutes les scènes de sexe du roman, le bouquin doit bien tenir sur environ sept pages.
Parce que oui, il y a une intrigue. Toute petite, certes, mais elle est là.
Pour autant, il aurait mieux valu qu'il n'y en ait pas tellement elle était ridicule et qu'on ne devinait vraiment pas du tout, du tout qui étaient les méchants.
Bref, dès le début, on sait qu'il y a un type louche dans le groupe d'amis, on sait que la pétasse de service va faire un sale coup et que le type qui travaille avec Delilah va aussi se pointer dans l'addition. Tout ça pour quoi? Heum, le pognon, voyons! Parce qu'une femme vénale et stéréotypée à fond, c'est tellement divertissant.
Et au niveau des amis, justement, le gros HAHAHAHA! Tous aussi stupides les uns que les autres, je réserve quand même la PALME à l'obsédé de service qui sera le centre du tome 2 (d'où le fait que je ne continuerais pas la série). Le type qui se tape les restes de ses potes et qui est bien vulgaire par-dessus le marché. Le pauvre, il a rien pour lui.
Ce qui est tout de même drôle, avec ces livres, ce sont les titres.
Personnellement, je mets un temps fou à trouver les titres de mes livres. Je trouve ça important. Mais là, j'ai juste l'impression que Tina Folsom va vraiment vers ce qu'il y a de pire.
1)La Belle Mortelle de Samson
2)La Provocatrice d'Amaury
3)La Partenaire de Gabriel
4)L'Enchantement d'Yvette 
5)La Rédemption de Zane

La suite de cette série sera donc sans moi. 




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